Wiki Gardiens des Cités Perdues
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Wiki Gardiens des Cités Perdues

Cette page concerne le concours de fanfictions organisé par Gardiens des Cités Perdues 21.

<tabber> Les règles et informations du concours=

Les détails et règles du concours pour les participants :

  • Il faut s'inscrire ici ou sur la page d'Ewan avant le 5 avril et rendre la fanfiction dans les temps c'est à dire avant le 5 mai
  • La fanfiction doit comporter 1500 mots avec une marge de 100 mots de plus ou de moins.
  • Elle doit être sur le thème de l'annonce des sentiments entres deux personnages, au choix. En cas de hors sujet vous pouvez perdre des points.
  • Il faut essayer de soigner son écriture, relisez vous et évitez le plus possible les fautes. Il y a 4 points sur la qualité de l'écriture qui fait partie de l'orthographe et de la grammaire (nous serons tout de même indulgents)
  • N'oubliez pas de mettre un titre à votre fanfiction qui soit cohérent.
  • Vous pouvez lire cette page pour des informations plus en détails :[[1]]

Quelques informations:

Où publie t-on ?

Dans la page de discussion prévue à cet effet : ici [[2]]

Quels points de vue ?

Pas d'obligation pour le point de vue, c'est vous qui choisissez. Il peut être interne, externe ou omniscient.

Peut-il y avoir un avant et/ou un après à la déclaration ?

La fanfiction doit parler essentiellement de leur déclaration car c'est le thème, donc il peut y avoir un avant et/ou un après mais assez court pour que le plus gros de l'histoire soit centrée sur le thème.Tout est une question d'équilibre, mettre un peu d'autres éléments apportera de la diversité et de l'originalité mais il ne faut pas que ça empiette sur la déclaration. Sinon il y a un risque de Hors Sujet

 L'histoire doit-elle être dans la continuité du tome 8 ?

Non, l'histoire ne doit pas obligatoirement être dans la continuité du 8 c'est à vous de choisir. C'est d'ailleurs pour ça que vous pouvez participer même si vous n'avez pas lu les derniers tomes de la saga.

Peut-il y avoir un râteau car un seul des personnages aime l'autre ?

Il faut que les deux personnages s'avouent leurs sentiments donc non il ne peut pas avoir de râteau, les deux doivent s'aimer et le déclarer.

Le barème des juges :

Originalité :-/7

Qualité de la rédaction : -/4

Titre : -/1

Respect des consignes thèmes ect...: -/8

Et cela va donner une note sur 20. Ensuite nous calculerons la moyenne des notes de chaque juge pour faire le classement et désigner le vainqueur.

Les participants :

Les juges :

Règles à respecter en tant que juge :

  • Les juges devront juger sans compter les affinités avec les personnes participantes. Il est obligatoire de juger le texte et pas l’auteur et tout juge surpris en train de tricher sera remplacé par une autre personne.
  • Les juges devront assumer leurs responsabilités et respecter les règles. Ils devront juger avec l’impartialité (=neutralité) la plus totale.
  • Un juge de réserve sera mis en place en cas de problème avec les juges choisis.

Proposition de couples :


|-| La saint Valentin à Foxfire - Ciel de Lune =  -Il refusera.
 -Il acceptera.
 -Il refusera.
 -Il acceptera, je te dis ! Arrête d'être si pessimiste !
 -Et toi, tu es trop optimiste, soupira Biana.
 -Tu ne veux pas sortir avec lui ou quoi ? s'énerva Maruca, assise sur le canapé.
 Biana soupira et se laissa aller en arrière sur son lit.
 Bien sûr qu'elle voulait sortir avec Keefe Sencen.
 Mais Maruca venait à peine de rejoindre leur groupe, elle ne pouvait pas comprendre.  TOUT leurs amis savaient que l'Empathe craquait pour Sophie. Et cette dernière était bien la seule exception à la règle.
 Elle avait beau avoir rompu avec Fitz, elle n'en restait pas moins aveugle au sujet des sentiments que le blond lui portait.
 La jeune Vacker ne pouvait pas en vouloir à l'ex de son frère.
 Elle était jolie, gentille, attentionnée, puissante... parfaite.
 La brune poussa un nouveau soupir, et se leva pour se diriger vers la fenêtre.
 -Il n'y a pas de place pour moi dans son cœur, lança-t-elle à Maruca.
 -Tu n'en sais rien tant que tu n'as pas essayé ! protesta la Psyonipathe. Et tu ne pourras jamais passé à autre chose tant que tu ne seras pas fixé !
 La jeune Endal se leva à son tour pour rejoindre son ami.
 -Ecoute, Bia', commença-t-elle. Demain, c'est la Saint-Valentin, une tradition humaine. Ce jour-là, les humains offrent quelque chose à la personne qu'elle aime, souvent des chocolat, ou des fleurs. Alors tu vas donner ça à Keefe.
 Elle lui tendit une boîte avec écrit dessus : "Choc'Mirabelle".
 -Tu es sûre que ça va lui plaire ? fit Biana avec une petite moue.
 -Le dernier cadeau qu'il a adoré, c'était une peluche de gulon. Si il n'aime pas ces chocolats, c'est que ce n'est pas un mec pour toi.
   Sauf que c'est Sophie qui lui a offert Mme Schlinguette, pensa l'Eclipseuse.
 Mais elle prit quand même la boîte des mains de Maruca, qui se mit à sautiller sur place pendant que Biana poussait son énième soupir de la journée.
   Je le sens mal...

-Salut tout le monde ! Soyez tranquilles, Lord Bellecoiffe est là !
-Bonjour, Keefe, lui sourit Sophie.
Le blond cessa aussitôt son numéro et se tourna vers la Télépathe en lui adressant son plus beau sourire.
-Bonjour Mademoiselle F, comment allez-vous aujourd'hui, fit-il en s'inclinant pour faire un baisemain à la jeune fille.
Biana eut un pincement au cœur en voyant cette scène, et détourna le regard en entendant son amie rire et répondre qu'elle allait très bien.
-Biana, tout va bien ? s'inquiéta la blonde.
 -On dirait que tu t'as vu un mégalodon en te réveillant, nota Dex.
 La jeune Vacker eut un pâle sourire.
 -Ne vous en faîtes pas, les amis. C'est juste Fitz qui m'a réveillé. Vous imaginez le traumatisme ?
 Alors que tout le monde riaient, sauf le frère de l'Eclipseuse, qui protestait, la sonnerie retentit.
 -Allez, à tout à l'heure ! On se retrouve à la cafétéria ! lança Sophie en adressant un sourire et un signe de la main à ses amis, avant de s'éloigner tranquillement. -Oh, Soph' ! Attention à ne pas glisser ! lança Fitz. Le carrelage a été lavé, et vu ton adresse légendaire...
-Ha ha, très drôle Fitzroy ! grimaça Sophie.
-Fais pas la tête Sophie, fit Tam avec un demi-sourire.
-Ne les écoutes pas Soso, déclara Linh en souriant d'un air radieux à son amie.
-A tout à l'heure tout le monde ! lança Dex en s'éloignant.
 Biana remarqua le regard lourd de sens que Maruca lui lançait.
 Elle déglutit en fourrant la main dans son sac pour attraper la boîte de chocolat sans pour autant la sortir.
 Elle jeta un regard en coin à son frère qui commençait à s'éloigner en compagnie de Keefe...
 Puis se dirigea rapidement vers le jeune Diznee, qui partait dans la direction opposée aux deux meilleurs amis.
 -Dex, attend, je t'accompagne, mon cours est par là aussi !
 Maruca va me tuer ce midi...
 -Ah, Biana ! T'as quoi comme session ? lui demanda Dex avec son habituel sourire à fossette.
 La jeune Vacker se sentit aussitôt délivré de la pression du regard assassin de Maruca.
 Le jeune Technopathe était de ces personnes qui te faisait te sentir mieux dès que tu voyais son sourire.
 L'Eclipseuse était vraiment heureuse que Dex ait mis de côté la rancœur qu'il nourrissait envers les Vacker, tout du moins en ce qui les concernaient, son frère, ses parents et elle, et qu'il soit devenu un de ses plus proches amis.  Elle pouvait parfois paraître superficielle, elle le savait.
 Même ses amis la regardait parfois de ce regard exaspéré qu'on lance aux petites filles pourries gâtées.
 Mais depuis que Sophie était arrivée, les avis des gens à son sujet étaient certes moins admiratifs, mais elle avait des amis qu'elle adorait, et elle faisait de son mieux pour devenir digne d'eux.
   Et encore une fois, c'est grâce à Sophie... Non, décidément, même à cause de Keefe, je ne peux pas la détester, elle m'est bien trop précieuse...
 -...-na ? Biana ?
 La jeune Vacker sursauta.
 Elle était planté au milieu du couloir, et Dex agitait une main devant ses yeux en fronçant légèrement les sourcils.
 -Euh, quoi ?
 -Ah bah te voilà de retour !
 Il sourit.
 -T'était totalement ailleurs ! J'ai même imité un mouton et le sifflement d'une théière, tu n'as eu aucune réaction !
 Biana baissa les yeux, rosissante.
 -Oh, excuse-moi ! Je pensais à quelqu'un !
 -A Keefe ?
 -Je... Quoi ?
 -Rien, oublis. Tu savais que c'était la Saint Valentin, aujourd'hui ?
 Pas de panique... Fais l'ignorante...
 -Non, répondit-elle avec un sourire forcé. C'est quoi ?
 -La fête des amoureux chez les humains. Regarde ce que j'ai fait ! Je le passerais à Sophie ce midi.
 Euh... bug.
 -Tu vas... lui offrir quelque chose ?
 Un moment de flottement.
 -Ah, non, c'est pas ce que tu crois ! rougit Dex en sortant un flacon de son sac. J'ai fais une nouvelle potion pour Iggy, c'est tout !
 -Oh, je vois...
 Pourquoi... je me sens si légère ?


   Comment je me suis retrouvé dans cette situation ?
 Ce midi, Biana n'avait pas eu le courage de donner ses chocolats à Keefe.
 Et alors que les amis devaient rentrer chez eux et qu'ils s'étaient dit au revoir, pareil.
 Alors, 5 minutes plus tard, au moment où elle allait sauter avec Fitz pour rentrer, Maruca l'avait attrapé et emmené à l'écart.
 -Il vient d'allez dans ce couloir, Bia'. Alors fonce, rattrape-le et donne tes chocolats !
 La concernée n'a pas voulu répliquer, et avait fait ce que la Psyonipathe lui disait.
 Mais au moment où elle allais rattraper le blond à un croisement, elle aperçu Sophie.
 Aussitôt, elle se cacha dans le couloir perpendiculaire, de manière à tout voir sans être vue, et à tout entendre.
 -Hey, Foster ! Tu n'es pas encore partie ? lança l'Empathe d'une voix où l'on parvenait à déceler un sourire.
 -Eh bien... non, et toi non plus, répondit Sophie d'une voix nerveuse.  Keefe se rapprocha d'elle.
 -Dit, Foster, on est quel jour aujourd'hui ?
 -Le... le 14, pourquoi ?
 -On est en février, non ?
 -Oui, mais... où veut-tu en venir ?
 Biana serra sa boîte de chocolat contre elle.
 Il va...
 -C'est un jour spécial chez les humains, pas vrai ?
 -Keefe...
 -C'est même une fête, non ?
 Biana colla son dos contre le mur, ses jambes manquant de la lâcher.
 Elle inspira profondément et retourna à son observation. 
 -...-isques de me trouver niais, ma petite Sophie... mais il se trouve que cette "fête des amoureux" m'intéresse beaucoup.
 La Télépathe était aussi collée à un mur, et ses joues devenaient plus écarlates de secondes en secondes, tandis que Keefe lui souriait en appuyant son avant bras à côté de sa tête.
 Cependant, ses joues aussi étaient roses.
 -Alors... je me suis dit que... c'était peut-être le bon moment... vu que tu n'étais plus avec Fitz, et qu'il est au courant que je...
 Il détourna le regard, laissant sa phrase en suspension.
 Sophie inspira profondément, sans savoir qu'à l'angle du couloir une brunette retenait son souffle, elle.
 -Que tu... ? demanda-t-elle avec un demi-sourire.
 Les rôles étaient inversés, Sophie taquinait Keefe, qui lui rougissait.
 Finalement, il se regardèrent droit dans les yeux.
 -Que je t'aime, Foster.
 Biana posa une main sur sa bouche pour retenir un sanglot.
 -Alors...
 Le blond mit la main dans son sac, et en ressortit une boîte bleu glacier.
 -Tu veux bien accepter ces chocolats... et sortir avec moi ?
 Sophie sourit tandis qu'une larme s'échappait des yeux de Biana.
 -Oui, Keefe. Doublement oui.
 En les voyant se pencher l'un vers l'autre et leurs lèvres s'effleurer, la jeune Vacker s'enfuit discrètement, les yeux brillants de larmes.
 Je savais que ça arriverais... mais... mais je...
 Elle percuta violemment quelqu'un et tomba par terre, sa boîte de chocolat lui échappant des mains.
 -Biana ?
 -Dex ?
 -Tu... tu pleures ?
 Le garçon tandis la main à son amie pour la relever, et ramassa la boîte.  Lentement, il releva la tête et regarda Biana d'un air désolé.
 Elle comprit aussitôt.
 -Tu le savais, pas vrai ?
 -Il m'a demandé de l'aide pour acheter les chocolats. Je ne pensais pas que tu... avais eu la même idée.
 -C'était Maruca, renifla Biana.
 Les sanglots la reprirent.
 Un instant plus tard, Dex la serrait dans ses bras pour la calmer.
 -Au moins, tu vas pouvoir passer à autre chose...
 Biana se figea.
 Elle leva la tête.
 Dex détourna le regard, les joues légèrement rouges.
 Alors, lentement Biana sourit.
 Elle se dégagea des bras de son ami et contempla la boîte.
 -Peut-être que j'avais déjà commencé, sourit-elle en relevant la tête.
 Le regard de Dex s'éclaira légèrement, et Biana retint un grand sourire.
 Elle commença à s'éloigner...
 Puis s'arrêta et se retourna.
 -Dex ? Si je te propose de venir à Everglen manger ces chocolats avec moi, tu répond quoi ?


|-| Vérité enfin dévoilée. - Orage d'espoir =


Marcher. Marcher droit devant soi, c’est la seule chose que je sais vraiment faire sans faire du mal. J’ai blessé mes proches, autant psychologiquement, que physiquement. Je ne sais même pas comment ils font pour encore me regarder en face, l’un de mes amis les plus proches est dans le coma, pourquoi ? Parce que j’ai été incapable d’assurer sa sécurité, je lui avais certes dit de ne pas venir, si j’avais insisté, si j’avais réussi à le protéger. Si seulement je n’étais pas moi. Si je n’existais pas ils seraient tous heureux ! Ils n’auraient pas été blesser, leurs familles seront encore au complet. Je suis Sophie Foster. Un danger. Une amie. Mais je suis avant tout une expérience gâchée qui ruine la vie des autres.

-Sophie ! Descend y a une surprise pour toi !

Je me lève surprise d’entendre ma mère aussi joyeuse malgré mon humeur de ces derniers mois. Deux mois sans Keefe et je deviens Stina en pire. Je me change rapidement et opte pour une longue tunique bleu glacier ceinturée d’une fine ceinture noire, un legging noir et des bottes. Je descends et retrouve ma mère tout sourire.

-Vas voir Elwin, me dit-elle tout sourire.

J’acquiesce et sort dehors sans savoir ce qui m’attend. Avant de sauter je me rends compte que ma mère à dit surprise et Elwin, est-ce que ça voudrait dire qu’il est réveillé ? A la simple idée de savoir que je vais de nouveau voir ces beaux yeux bleu glacier mon cœur s’emballe à une vitesse ahurissante, il s’emballe encore plus vite que lorsque je vais devais voir Fitz lorsque nous étions en couple. Même si maintenant que j’y pense mon cœur s’emballé plus parce que j’avais peur de le décevoir que parce que j’étais contente de le revoir. Moi qui croyais qu’on ne pouvait pas changer de coup de cœur aussi rapidement, je suis la preuve vivante du contraire ! Au bout d’un mois sans Keefe, et Fitz vu que nous avions rompu, je me suis posée des questions et je me suis rendue compte que j’aimais Keefe, j’ai appelée Biana croyant que je devenais folle et elle me répond que non. Je venais juste d’apprendre à différencier les pensées du cœur. Belle phrase philosophique que je ne comprends toujours pas. Mais ce qui est étrange c’est que Lord Cassius m’avait dit la même chose, peut-être que Keefe pourra m’éclairer ? Sur ce je saute au centre de soin ou Elwin m’accueille un large sourire aux lèvres et dit :

-Je vous laisse tous les deux je dois allé acheter des élixirs en Atlantide, ne laisse personne entré et ne le laisse pas seul s’il te plaît, me dit-il avant de sauter.

Je n’ai même pas besoin de demander à Elwin de qui il parle, il est vraiment réveillé, Edaline ne m’avait pas fait de fausse joie. Je rentre dans l’infirmerie et le vois, dos à moi, en train de se faire sermonner par Ro, même s’il à l’air de s’en moquer royalement. Je m’approche doucement de lui tant qu’il ne m’a pas remarquée et je lui attrape soudainement les épaules en criant « bouh » comme une enfant. Mais ma blague d’enfant fait son effet, car Keefe se lève d’un bond comme si un fantôme lui avait parlé.

-Foster ?! S’étrangle-t-il.

-Ca c’est pour pas m’avoir écouté quand je t’avais dit de ne PAS venir, répondis-je en m’asseyant.

-Pfff, moi qui croyais que la seule personne qui soit venue me voir serait contente de me retrouver je me suis trompé.

-Personne n’est venue te voir ? Demandais-je surprise.

-Non, Joli Cœur est venu quand vous vous êtes réconciliés, mais après néant, répondit Ro.

-Réconciliés ? Vous êtes de nouveau ensemble ? Demande Keefe en s’installant à côté de moi.

-Non, on est redevenu amis c’est tout, et ça restera ainsi, répondis-je les yeux dans la vague.

Je me perds dans mes pensées, même si je crois voir Keefe retenir un soupire de soulagement, aurait-il été jaloux ? Je souris à cette simple pensée et sens mon cœur s’emballer de nouveau. Il va vraiment falloir que j’apprenne à maitriser mon rythme cardiaque.

-Foster dis-moi c’est quoi ce surplus d’émotions que tu m’envoie là ? Et pourquoi il y a de l’amour ?

-Pendant qu’on parle d’amour t’as l’intention de lui dire un jour ? Demanda Ro coupant Keefe dans son élan.

Quant à moi je rougis légèrement et suis perdue par les paroles de Ro. De quoi parle-t-elle ? Keefe serait-il amoureux ? Je sens mon cœur se serrer à cette idée.

-Bon, étant donné que Bellecoiffe n’a pas l’air décider je vais le faire, déclara Ro.

-NON ! Je le fais ok, mais tu peux t’en aller ?

-Très bien, mais je veux tout dans les détails, croustillant si possible, répondit Ro avant de quitter la pièce.

Je regarde Ro sortir en silence et elle me fait un clin d’œil avant de sortir. Je ne sais pas si je dois être rassurée par la discussion qui va suivre, je me tourne alors vers Keefe qui rougit légèrement. Je crois rêver. Keefe rougir ? Je ne savais pas ça possible, mais je préfère ne faire aucun commentaire.

-Alors ? Qu’est-ce que tu as à me dire de privé pour que Ro soit dans l’obligation de partir ? Demandais-je curieuse.

-Bon, comment expliquer ça rapidement, facilement, alors que ça fait un an que Ro ne cesse de m’harceler pour te le dire et que j’avais refusé jusque-là ? Se demanda Keefe pour lui-même.

-Heu tu la fais rapide ? Je ne sais pas ce que tu as à me dire, mais je ne t’ai jamais vu autant inquiet, répondis-je.

-Je suis amoureux d’une fille en rapide, me dit-il.

-Qui est l’heureuse élue ?

-Une blonde aux yeux noisette.

Aux yeux noisette ? L’information prend un temps fou avant d’atteindre mon cerveau, ce qui me permet de comprendre que la fille, c’est moi. Donc, il est amoureux de moi ? Je crois bien que c’est l’un des plus beaux jours de ma vie.

-Dis-moi Foster, qu’est-ce qu’il te fait sourire ainsi ?

Je ne m’étais pas rendue compte qu’un sourire illuminait mon visage et pour toute réponse je lui offre un baiser sur la joue ce qui le fait rougir à une vitesse grandiose.

-Alors c’est moi l’amoureuse et c’est toi qui rougis ? Demandais-je moqueuse.

-Je crois que je déteins sur toi Foster, me répond-t-il.

Je m’apprête à lui répondre quand une odeur désagréable vient me chatouiller les narines. Une odeur que je ne connais que trop. L’odeur de la fumée, et il n’y pas de fumée sans feu.

-Foster, dis-moi que je ne suis pas le seul à sentir cette odeur de brûler, me dit-il.

-Malheureusement non ! Répondis-je en me levant d’un bond.

Je me précipite dehors suivit par Keefe ou je trouve une Ro plutôt détendue pour une personne se trouvant dans un incendie. Je m’assure que Keefe est bien derrière moi et nous courons dans les couloirs, mais alors que nous tournions à un angle de couloir nous nous retrouvons face à un mur de flamme, alors que nous retournons sur nos pas un autre mur de flammes nous séparant de Ro s’est créé. Nous nous collons contre les casiers et l’étau se referme doucement autour de nous. Mais c’est plus la fumée qui nous fait souffrir. Keefe tousse bruyamment et moi j’ai l’impression de me faire arracher les poumons avec le peu d’air qu’il me reste. Je commence à avoir la vision brouillée et me laisse alors glissée au sol. Keefe se met à côté de moi et passe un bras autour de mes épaules. Je commence peu à peu à sombrer dans les ténèbres, mais j’entends malgré tout Keefe dire :

-Je t’aime Sophie…

Juste avant que ma conscience ne se ferme pour de bon, je sens un vent apaisant me caresser le visage et emmener la fumée, et les flammes par la même occasion, au loin, comme un vent divin.

Je me réveille soudainement dans ma chambre, je regarde autour de moi, oui c’est bien ma chambre. Et tout ce qu’il vient de se passer n’était qu’un rêve. Keefe ne s’est pas réveillé, il ne m’a avoué ses sentiments, moi non plus d’ailleurs et l’incendie n’a pas eu lieu. Je suis triste et déçue, pourquoi faut-il que mes rêves ne se réalisent pas et mes cauchemars si ? Quelle injustice. Je me lève, m’habille rapidement, et descends ou je trouve mes parents qui, dès qu’ils me voient, me sautent littéralement dessus et me serrent dans leur bras. Je leur rends leur étreinte surprise et demande :

-Mais qu’est-ce qu’il se passe ?

-Ca fait une semaine que tu l’incendie a eu lieu et que tu ne t’es pas réveillée, me répond Edaline.

-L’incendie ? Donc ce n’était pas un rêve ?

-Non, me répond Grady en plantant son regard dans le miens.

-Ouf, tant mieux ! Répondis-je tout sourire.

-Pourquoi ? Demandèrent mes parents d’une même voix.

Oups, j’en ai trop dit, si Grady apprends que j’aime Keefe ça va chauffer, je change donc de sujet en demandant :

-Ou est Keefe ?

-Rah j’en étais sûr, sous le panacier, me répond Grady exaspéré.

Je le remercie et file rapidement sous le panacier, je vois alors Keefe qui avait l’air de m’attendre. Je me jette à son cou et lui réponds, avec une semaine de retard :

-Moi aussi je t’aime.

Je ne sais pas si je suis en plein rêve, mais je me sens enfin libre, heureuse et soulagée.


|-| Trois petits mots - Team Foster =


Séance de VAS-TU-ENFIN-TE-DÉCIDER-À-LUI-AVOUER-QUE-TU-L’AIMES-IMBÉCILE n°24 par Ro dans la joie et la bonne entente

- Non, non et encore non !

Keefe parcourait le douzième petit salon des Rives du Réconfort de long en large, les mains sur la tête.

- Tu le fais ou je m’en charge et je ne cache aucun détails, insista Ro.

- Je ne peux pas ! Tu as vu comme Sophie était heureuse avec Fitz, toi aussi. Tant qu’elle est contente je le suis aussi.

- Ils ont rompu, Lord Patate ! - Ca ne veut pas dire qu’elle m’aime, qu’ils soient encore ensemble ou pas, marmonna Keefe en jouant distraitement avec sa broche.

Il venait de finir sa leçon d'empathie avec son père et était allé se reposer dans une des innombrables pièces de la résidence de bord de mer. Il était loin de s’imaginer que Ro allait encore le bassiner avec ses conseils à la noix ; aussi il s’adressa malicieusement à sa garde du corps : - T’es pas la mieux placée pour me donner de l’aide là-dessus, regarde ta touchante et romantique histoire avec Bo ! ironisa le jeune garçon qui ne tenait visiblement pas à la vie, non sans faire des yeux doux et des coeurs avec ses mains.

- Tu la fermes crevette-man, parce qu’en un seul coup de poing tu te retrouves par terre. Compris ?

- Compris ! ricana Keefe.

Sophie regardait ses devoirs sans vraiment les faire, la tête ailleurs. Cela faisait plusieurs jours que le calme régnait à Havenfield et que les jours passaient avec une banalité accablante. La jeune fille aurait dû s’en réjouir, elle qui avait tutoyé la mort tant de fois, mais les vacances s’avéraient plus ennuyantes que prévues. Ses professeurs lui donnait de plus de en plus de travail et sa flemmingite aïgue ne faisait que s’aggraver, d’autant plus que ses amis croulaient également sous les exercices et n’avaient pas le temps de lui rendre visite. Biana s'exerçait à une nouvelle technique d’éclipsement dont elle refusait de dévoiler la nature à ses amis. Tam et Linh étaient en week-end chez Wylie, au grand désarroi du ténébreux qui se montrait toujours aussi protecteur envers sa soeur. Dex, quant à lui, gardait le nez dans ses gadgets, pour changer ; et les parents adoptifs de Sophie étaient occupés avec une nouvelle recrue tricératops. Mais les plus occupés restaient Fitz et Keefe, qui préparaient leur rentrée dans les niveaux délite. D’autant plus que ce premier évitait soigneusement de se retrouver seul avec Sophie depuis leur rupture et Keefe continuait ses sessions d’empathie avec Lord Cassius. Le jeune elfe blond était néanmoins la personne qui avait le plus rendu visite à Sophie depuis le début des vacances - au grand bonheur de l’adolescente, jusqu’à ce que son ami fasse une blague sur Sophitz légèrement trop agressive et que Sophie lui demande de partir. Si ses sentiments pour Fitz avaient complètement disparus et qu’elle trouvait même toute cette histoire ridicule, son amitié brisée avec son Apparenté, elle, n’était pas facile à digérer.

Ce fut donc très surprise qu’elle accueilli Keefe près du panacier de Calla. - Avant que tu dises quoi que ce soit, je voulais m’excuser. Je n’aurai jamais dû te pousser à bout de cette façon, la situation a été difficile pour nous deux et j’ai réagi comme un idiot, je suis sincèrement désolé. - Oh, tu m’as juste dit mot pour mot que “j’avais été stupide et que l’amitié Fitzphie était rompue à jamais”, avant de vanter les louanges de ta coiffure ! lui rappela Sophie en insistant sur le mot “amitié” pour montrer que toute affinité avait disparu. Keefe baissa les yeux et ouvrit la bouche pour s’excuser quand son amie lui prit la main et le regarda dans les yeux. - Bien sûr que je te pardonne. L’empathe, si ses yeux écarquillés en disaient long sur sa stupéfaction, semblait tellement heureux que sa joie fit fondre le coeur de son amie. Sa gaieté était justifiée car il ressentait toutes les émotions de Sophie, et dans celles-ci il ne décela aucune trace d’ironie ou de culpabilité -signe de mensonge-; seulement un sentiment nouveau qu’il n'avait encore jusque-là jamais vu aussi prononcée envers lui. Sophie, elle, était encore plus perdue que son ami. Pourquoi avait-elle fait ça ? Et pour quelle raison étrange se sentait-elle si bien et en même temps si gênée d’un coup ? Tant de questions se bousculaient dans sa tête sans qu’elle n’essaye d’y répondre, elle avait juste envie de profiter de ce moment sans se soucier du reste. Elle se concentra sur l’endroit où leurs doigts s'entremêlaient, s’allongea contre le panacier et ferma les yeux, sentant la brise légère qui amenait le parfum de la guimolle qu’Edaline était en train de faire cuire jusqu’à eux. Keefe, lui aussi couché par terre, se mit à descendre la petite colline en se roulant dans l’herbe, entraînant Sophie avec lui. Ils restèrent alors longtemps dans la pelouse, à rire en regardant les nuages et en écoutant les oiseaux chanter. Rien ne semblait pouvoir détruire la petite bulle de paradis qui s’était formée autour d’eux. Mais c’était sans compter les Invisibles.

Lady Gisela se tenait devant eux quand ils sortirent de leur inconscient, le nez encore pollué par les odeurs du sédatif. Ils se trouvaient dans une clairière entourée d’arbres et perdue au milieu de nul part. Comment ils y étaient arrivés ? Sophie n’en avait pas la moindre idée, tout était passé si vite. - Comment oses-tu ?! Tu nous a drogués ! Quoi que tu veuilles cette fois-ci, je ne te laisserais pas faire de mal à Sophie ! hurla Keefe. - Qui a dit que je vous ferai du mal ? Je veux juste vous demander un service. Toujours à sortir les grands mots mon fils, à ce que je vois. - JE NE SUIS PAS TON FILS ! - Tu es mon fils et tu le resteras, que tu sois d’accord ou pas. Alors cesse de garder ta bouche grande ouverte comme un poisson, et écoute moi plutôt. - Si je suis un poisson tu es la maman requin, j’imagine ? - Je croyais que je n’étais pas ta mère il y a dix secondes. Tu te contredis toi même, voilà pourquoi vous ne gagnerez jamais. Mais j’en fini de jouer, je vous ai laissé une chance de vous en sortir sans souffrir et vous ne l’avez pas saisie. Au même moment, elle brandit un pistolet chargé de soporidine, dont elle s’était déjà servi pour attaquer les alicornes il y a peu. Keefe esquiva la première charge mais quand une seconde munition se dirigea vers Sophie, le jeune garçon se jeta pour l’intercepter à la place de son amie et s’écroula aussitôt sur le sol, secoué de tremblements et de convulsions. - Que lui avez-vous fait ?! hurla la télépathe à Lady Gisela. - J’avoue que je lui est donnée une portion un peu plus importante que ce que j’aurais voulu, mais normalement il peut encore penser et parler… pour l’instant, ajouta-t-elle avec délice. - Sophie, je…kof, je t’aime. Kof… je t’aime plus que tout, et je suis désolé que je doive te le dire devant ma chère maman le requin, mais jamais je ne me pardonnerais de ne pas te l’avoir dit si c’était la dernière fois qu’on se voit. C’est mignon...kof kof… les requins, mais j’espère que tu n’auras plus jamais à croiser la route de celui-ci, avoua Keefe, en pointant sa mère du doigt avec force contorsions et frissons. Non ne pleure pas, ce n’était pas du tout mon intention. Ne pas pleurer… Voilà qui s’avérait plus facile à dire qu’à faire. Sophie, au contraire, répandait toutes les larmes de son corps sur le sol, arrivant à peine à former des mots. - Oh ! Tout de suite les aveux larmoyants ! lança Lady Gisela. J’ai dans ma poche l’antidote et je n’attend qu’un tout petit service en échange. - Qu’est-ce-que vous voulez ? la pressa Sophie entre deux sanglots. - Un renseignement : nous avons entendu parler de votre nouveau pouvoir et nous sommes assez curieux d’en savoir un peu plus dessus. - Ne...kof...lui...dis...kof...pas, Foster ! parvint à articuler Keefe malgré le poison qui se répandait vite dans ses poumons.

Peine perdue : la jeune fille était prête à tout pour sauver son ami. - Vous n’êtes pas au courant ? Vous avez pourtant sondé Tam… Peu importe. Il s’agit du pouvoir d’optimisation. Maintenant le remède ! ordona Sophie en criant. Lady Gisela lui lança la fiole, que l’adolescente s’empressa de donner à son ami. La mère de ce dernier ne s'assura même pas que le remède fonctionnait avant de brandir son éclaireur et de disparaître. Sophie, quant à elle, sortit son cristal-de-maison et les ramena tous deux à Havenfield.


Un peu plus tard, une fois les deux adolescents bien remis et tout le monde rassuré, Keefe entraîna Sophie près de l’enclos des alicornes. De là-bas, on voyait l’étendu de la propriété et le coucher de soleil qui commençait à pointer le bout de son nez rendait le spectacle… romantique. Sophie avait les mains moites et son coeur tambourinait fort dans sa poitrine. Malgré tout elle se sentait bien. - Eh ben, il s’est passé beaucoup de choses aujourd’hui ! susurra Keefe. - Tu l’as dit ! - Je suis désolé pour tout à l’heure. Mais tout est vrai, je t’aime Sophie. Le coeur de l’adolescente n’en finissait pas avec les loopings. Evidemment qu’elle l’aimait aussi, alors pourquoi tout était si… compliqué ? Tous ses doutes s'envolèrent cependant quand le jeune garçon approcha son visage du sien et qu’elle lui rendit son baiser. Alors, même les cris furieux de Grady et les regards attendris d’Edaline perdirent leur importance. Plus rien ne comptait à part le chant des oiseaux et “nous” songea Sophie.

|-| Le plus beau jour de ma vie ! - Silveny 22 =

Par une belle journée d’automne Keefe rendu visite à Sophie.

-Salut. dit-il.

-Salut. dit Sophie. Bon crache le morceau ça se voit qu’il y a quelque chose.

-Bon ok ! dit-il.

Il prit quelques inspirations. Avant de se jeter à l’eau :

-Donc. Heu…comment dire ? Je suis amoureux de toi depuis que je t’ai rencontré et j’ai appris à te connaître mes sentiments sont devenu de plus en plus fort j’ai essayé d’ignorer pendant un temps depuis que tu sors avec Fitz je ne peux plus les ignorer. C’est comme un bateau qui a coulé qui remonte à la surface. Tu m’as compris ?

-Oui ! Ou à peu près. Je n’ai pas compris ton délire avec le bateau mais sinon oui ! Et sinon moi aussi je suis amoureuse de toi depuis que ta mère ta mis dans le coma.

-Haha ! Alors tu n’en as pas conscience ! Tu es amoureuse de moi depuis. Hum… as peu près deux ans !

-Quoi ?

-Oui ! As ton avis pourquoi j’ai gardé espoir ? demanda Keefe.

-Heu…je n’en sais rien ! dit-elle.

-C’est bien ce que je pensais ! dit-il.

-Hé ! protesta-t-elle.

-Calme toi je te taquine ! dit Keefe.

-Ok. dit-elle d’un ton boudeur.

Sophie se leva du Panacier de Calla. Et se rapprocha de Keefe. Keefe prit les mains de Sophie et l’embrassa sans qu’il voit que papa poule les observait. Il se racla la gorge pour signaler sa présence. Sophie eu à peine le temps de dire :

-On ne fait rien !

-Tu crois que je vais te croire ? demanda-t-il.

-Non. dit-elle.

-Bien donc maintenant nous allons parler tous les trois.

-Okay ! dit Sophie d’une voix pleine de doute.

-Mais non rassure toi Sophie. dit-il sans quitté Keefe du regard ce qui fit augmenté la peur de la jeune fille.

Grady hypnotisa Keefe pour qui se pince la main le plus fort possible Keefe qui criait de douleur tomba par terre.

-Papa arrête ! criait Sophie.

Edaline arriva à ce moment pour arrêter Grady. Elle dit à son mari de se calmer qu’il n’arriverait pas là même chose qu’à Jolie.

-Jolie ? C’est pour ça que tu es papa poule pas ce que tu as peur qu’il m’arrive la même chose qu’à Jolie. réagit Sophie au nom de la fille de Grady et Edaline.

-Oui fillette. dit-il.

-Donc c’est pour ça. Mais pourquoi tu as peur de ceci ? Je veux dire que Keefe n’est pas pyrokinisiste ! dit-elle. N’est-ce pas ? demanda-t-elle à Keefe.

-Non moi je suis empathe et instillateur. dit-il à Grady. -Ha bon instillateur ! Depuis quand ? dit Sophie.

-Oui. Je pensais te l’avoir dit pourtant. dit-il en jouant avec sa cape.

-Tu sais que ça se voit que tu ne l’as pas dit. dit-elle.

-Autant que ça ? demanda-t-il.

-Non mes tes émotions oui ! dit-elle.

-Tu es empathe ? s’étonna-t-il. Toi aussi tu me caches des choses !

-Non il sait manifester hier soir ! protesta-t-elle.

-Calme toi ! dit-il.

-Okay ! Mais non je ne calmerais pas ! dit-elle.

-Si fillette tu vas te calmer. dit Grady.

-Pourquoi ? demanda Sophie.

-Pas ce que je suis ton père. répondit Grady.

-Stop! cria Edaline.

-Oui ? dirent-ils d’une même voix ils avaient tous oublier qu’elle était là.

-Avouer vous avez oublié que j’étais là. dit-elle.

-Oui. dirent-ils toujours ensemble.

-Bon je m’en doutais aussi ! dit-elle. Et quel spectacle de vous voir dire tout en même temps ! Haha

-C’est vrai ? demandèrent-ils toujours d’une même voie.

-Haha !

-C’est bon maman ! cria-t-elle.

-C’est bon Eda! cria en même temps Grady.

-C’est bon Edaline ! cria en même temps Keefe.

-Okay ! dit-elle. Calmez-vous !

-Oky ! dit Sophie.

-Non ! dirent Keefe et Grady.

-Donc maintenant papa poule et notre tourteau ! Comme c’est mimi ! dit Edaline.

Sophie et Keefe devinrent rouge pivoine. Et que Grady essayait de l’hypnotiser mais il se retrouva couver de crottin d’alicorne.

-Tu n’y arriveras pas Grad j’ai mis une pince spéciale. Grad était le surnom que donnait Edaline à Grady et sur ces mots elle se retourna pour montrer sa pince et Grady se retrouva avec plus de crottin d’alicorne.

-Je vais me doucher et je reviens. répondit Grady d’un ton boudeur et le petit groupe rigola. Bon à toute. Et on va avoir une petite conversation tous les trois. dit-il à notre couple.

-Oui papa. Répondit Sophie d’une voix pleine d’incertitude.

-Heu vous aller devoir faire gaffe vous deux et vous faire tout petit.

-Bien sûr. dit Sophie avant qu’Edaline parte.

Keefe s’approcha de Sophie et l’embrassa elle lui rendit. Il dut sentir qu’elle était très stressée car il dit :

-T’en fait pas ça ne va pas être si terrible.

-Peut-être. dit-elle.

Arriver à l’intérieure Grady les attendais.

-Très bien donc de un vous allez m’expliquer ce que vous faites ! commença Grady.

-C’est facile il ma déclarer sa flamme et moi aussi je l’aime point final ! dit Sophie.

-Non mais c’est une blague ! cria Grady qu’Edaline arriva pour voir s’il allait bien.

-Oui ça va Eda. dit Grady. Juste que Sophie et Keefe…

-Non maintenant c’est Sokeefe. dit Keefe.

-Non ! Sophie et Keefe !

-CALMER VOUS ! hurla Sophie et Edaline en même temps.

Mais c’était trop tard Grady avait hypnotiser Keefe. Mais Edaline et Sophie mirent du crottin d’alicorne sur Grady et Keefe.

-Mais pourquoi ?

-Vous avez à vous tenir bien et on ne l’aurait pas fait ! dirent mère et fille.

-Ok c’est notre faute mais pourquoi de la famille Paillette ? demanda Keefe.

-Heu…je ne sais pas ! dit Sophie.

-Et toi Eda ?

-Idem.

-Non mais j’y crois pas elles le font sans savoir pourquoi ! dit Grady.

-Je sais ! Pas ce que c’était le seul truc qui me passait par la tête ! dit Sophie.

-Oui et alors pourquoi sur moi ? demanda Keefe.

-Hum… fit Sophie en faisant semblant de réfléchir. Pas ce que.

-Non ce n’est pas une réponse pas ce que.

-Si c’est une réponse ! dit Sophie.

-L’un ou l’autre ça va finir par la première dispute du couple Sokeefe et en plus le premier jour sa serais ballot ! dit Edaline.

-Non ça serais génial ! dit son époux. Juste pour embêté Grady Sophie et Keefe s’embrassèrent !

-Mais vous allez finir ! cria se dernier.

-Non ! dirent notre nouveau couple pendant qu’Edaline était en train de rire mais elle essayait de le cacher derrière une toue polie.

-Non mais ce n’est pas vraie ! dit Grady avant d’aller s’occuper de Verdi qui commençait à aimer son menu végétarien depuis environs une semaine ce qui était une bonne nouvelle en soit mais Sophie pensait plutôt que c’était pour arrêter de les voir tous les deux.

-Tu sais que tu vas rendre ton père fous Sophie ? demanda sa mère.

-Oui. répondit sa fille.

-Je vais voir comment il va en attendant ne faite pas trop de bêtise en mon absence. dit-elle avant d’aller voir son mari dans l’enclos de Verdi.

-Tu viens Keefe ? demanda Sophie en montant dans sa chambre.

-Oui. dit-il juste derrière Sophie.

Dans la chambre de Sophie qui avait bien changé elle était décorée de partout et de beaucoup de dessin de Keefe.

-Dis donc depuis quand ta des photos de moi dans ta chambre ? demanda Keefe.

Sophie sentit ses joues lui brûlée.

-Heu… commença-t-elle.

-Non ne t’inquiète pas Lord Joli Cœur en a aussi de toi. lança Ro.

-Depuis quand ? demanda Sophie en retour.

-Depuis quelque mois !

-Merci Ro. Tu vois Lord Bellecoiffe toi aussi tu en as ! dit Lady Sophie.

-Vous voulez bien arrêté oui tu es inclus dans le lots Lady Fos-Boss même avec ce que tu as fait au Invisible. dit-il.

Sophie, Keefe, Fitz, le Cygne Noir, le Conseil et la Brigade Intrépide avait vaincu les Invisibles même s’il faut avouez que le Conseil se sont plutôt les Emissaires et Régents qui on aider mais il y a Bronte et Oralie qui on aider pour les vaincre les Invisibles. Sophie alla embrasser Keefe lui rendit jusqu’à Ro ouvre son bec : -Bon ces bon maintenant ! On n’a pas besoin de voir le couple Sokeefe se faire des bisous. dit-elle avant de se retrouver avec du crottin d’alicorne. Et encore des paillettes à Pailletteville super.

-Oui sa rend la vie belle et plus beau. dit Sophie. Mais pas avec du crottin.

-Non ce n’est pas vraie ? dit Ro ironique. -Bon c’est qu’on s’ennuie avec toi mais tu ne peux pas faire ton boulot donc garde du corps et aller surveiller à la porte de notre Lady Fos-Bos. dit-il avant de se prendre un coup de pied dans le tibia de Sophie pour l’avoir appeler Lady Fos-Bos. Aie ça fait mal Sophie !

-Et ? demanda-t-elle.

-Ça fait mal. répéta-t-il.

Et ils éclatèrent de rire avant de s’embrasser.

Fin

|-| Tu me plais - Izzy'Angel =

Je regarde l’heure une dernière fois. Il ne devrait pas tarder… Mais j’attends. Le temps passe si lentement… Et je me pose tellement de questions. Quand va-t-il arriver ? Va-t-il venir ? J’attends ce moment depuis longtemps, mais… Aurais-je le courage d’avouer ? De lui dire ce que je pense vraiment ? Ce que j’éprouve pour lui ?

Non. Ce n’est pas tout ça qui m’inquiète le plus, je le sais bien. J’essaie de ne pas y penser, mais j’ai peur. Peur de voir comment il va régir. Va-t-il me rejeter ? Dans ma tête, je me passe en boucle mon discours. Tout ce que j’ai à lui dire est dedans. Je ne peux pas me tromper, je le connais par cœur. Non, je ne peux pas me tromper, et je veux m’en convaincre. C’est si dur…

A ce moment-là, je le vois. Il marche vers moi. Il est magnifique, comme toujours. Ses yeux clairs contrastent avec sa peau plus sombre, et ses lèvres pulpeuses sont parfaitement dessinées, et son corps est très beau aussi, et ses vêtements lui vont si bien… Et… même son nez… Ses oreilles… Ses sourcils… Tout est beau chez lui, toujours.

Un flot de chaleur m’envahit lorsque nos regards se croisèrent. Mon cœur bat la chamade. Je me demande comment il me trouve aujourd’hui. Belle ? Ou bien, il n’y pense même pas. Non. Je me suis fait des tresses aujourd’hui, il aime quand je me fais des tresses. Oui, il me l’a dit. Comme si c’était un signe…

- Salut, me dit-il. Comment tu vas ? Hmm, tu… En tout cas, tu as bonne mine. Tu es très belle.

Je me sens rougir. Je tourne la tête pour tenter de le lui cacher… En face, les vagues de l’océan à la lisière de Choralmere m’apaisent. Je les sens en moi, je les sens mais je ne retourne pas la tête vers lui. Je n’y arrive pas. J’ai trop peur.

- Tu voulais m’annoncer quelque chose d’important. Qu’est-ce qu’il se passe ?

Il me parait inquiet… J’ose enfin réaffronter son regard, mais je ne respire plus. Calme-toi, pensais-je, c’est lui. Au bout de quelques secondes, je fini par prendre une longue inspiration, et je lâche mes premières paroles :

- Asseyons-nous, d’accord ?

Je caresse la pelouse humide sur laquelle nous sommes assis. Tu peux y arriver. Tu peux le faire, Linh. Tu veux le faire.

- Je… Je veux… Tu…

Ma voix tremble… Je ferme les yeux. Il pose ses mains sur mes épaules. Je sens la chaleur de son corps tout proche de moi, et je me sens mieux. Plus calme, plus aimée, plus moi, car je sens la chaleur de Wylie Endal. Celui qui me fait sourire. Celui qui me comprend. Celui qui me soutient. Celui que j’aime. Et celui qui m’aime. Wylie m’aime, oui. Peut-être pas comme je le souhaiterais, mais il tient à moi. Je sais au moins ça. Et aujourd’hui, il est temps de comprendre ce que Wylie pense de moi. Il est temps de lui montrer que moi, je veux encore plus que ce qu’on a déjà.

J’oublie mon long discours surjoué, et je prononce ces simples mots qui me vienne à la tête.

- Tu me plais, Wylie.

J’ouvre les yeux, et je souris. Je me sens enfin légère, enfin libérée de ce poids. Je me sens enfin moi-même, malgré mes peurs du rejet qui persistent toujours. Au moins, je l’ai dit.

- Tu me plais, je répète, et je veux sortir avec toi.

Ça me fait tellement de bien. Je voudrais le répéter encore et encore, jusqu’à ce que cela devienne naturel. Cette phrase me parait si logique, si évidente.

- Tu me plais vraiment, je chuchote. C’est la première fois que je ressent ça pour quelqu’un, c’est la première fois que j’éprouve quelque chose d’aussi fort pour quelqu’un. Wylie… Tu me plais.


~ Wylie ~

Je ne m’attendais pas à une telle révélation. « Tu me plais », ces trois mots à eux tous seuls m’ont entièrement déboussolé. Ils tournent en boucle dans ma tête, jusqu’à qu’ils atteignent mon cœur et que je comprenne que ce n’est pas une blague. « Tu me plais. » sont les mots qu’a prononcé Linh. Elle le pense réellement.

Mais moi aussi, je le pense. Il faut qu’elle le sache, je ne peux pas rester comme ça sans rien faire. Alors je m’approche d’elle, tout doucement. Je fixe ses yeux bleu argenté, si intenses et si beaux. Si vrais. Je me rapproche encore, et je ferme les yeux. Nos lèvres se touchent. Les siennes sont humides et très douces. Pendant ce baiser, je ne pense qu’à elle. A Linh, la personne que j’apprécie le plus en ce monde. La plus belle personne que je n’ai jamais rencontré, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Au bout d’un moment, je m’écarte légèrement de Linh, pour l’observer. Elle est si parfaite… Je pose ma main sur sa joue, et c’est comme une décharge électrique me traverse. Elle sourit, et elle ouvre ses yeux à son tour.

- Linh, tu me plais. Tu es une personne extraordinaire que je ne me permettrais jamais de perdre. En fait, je t’aime, d’accord ? Et je veux également sortir avec toi.

Soudain, elle me prend dans ses bras. Après un très court hésitement, je renferme mes bras sur elle et pose ma tête sur la sienne. Nous restons dans cette position longtemps, jusqu’à que Linh s’écarte doucement de moi. Et à ma grande surprise… Je vois des larmes rouler silencieusement sur ses joues.

- Tu vas bien ?

Linh hoche la tête, mais elle baisse les yeux. Je ne comprends plus rien. Qu’est ce-qu’il se passe ? J’ai fait quelque chose qu’il ne fallait pas ? De gros doutes m’assaillent.

- Alors, qu’est ce qui ne vas pas ? Tu pleures, Linh. Dis-moi. Tu peux tout me dire, tu le sais, n’est-ce pas ?

- Oui… C’est juste que…Tu vois, j’avais peur. En fait, j’étais effrayée.

Sa voix tremble encore… Je fronce les sourcils, de plus en plus inquiet. Ma gorge se serre. Mais qu’est ce que j’ai encore fait ?

- Effrayée ? Mais par quoi ?


~ Linh ~

Je respire un bon coup, et Wylie essuie tendrement une nouvelle larme qui coule sur ma joue. Je l’aime aussi pour sa douceur… Pourtant, il a l’air vraiment mal.

- Je ne savais pas comment tu allais réagir à mes aveux, j’explique d’une voix toute aigue. En fait, je pensais que tu allais me rejeter, que tu ne voudrais pas de moi…

J’éclate vraiment en sanglot. Les épaules de Wylie se détendent, et il me reprend dans ses bras en me caressant le dos. Il a l’air vraiment soulagé… J’ai dû lui faire peur. Quelle idiote. Qu’est ce qui t’as pris de pleurer comme ça aussi, tout d’un coup ?

- Je suis désolée ! Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive. Je suis désolée d’avoir réagi comme ça. Excuse-moi, Wylie, je… Je ne voulais pas…

- Eh, Linh. Regarde-moi.

Wylie me remonte le visage. Il me sourit gentiment.

- Tu n’as pas à t’excuser. Ça a été difficile pour toi de te confier comme ça, je te comprends. Tu ne peux pas savoir le nombre de fois que j’ai voulu te dire moi aussi, combien je t’aimais ! Mais à chaque fois, je me trouvais une excuse, car j’étais trop lâche. Contrairement à toi, Linh. Tu as été très courageuse, et c’est normal que tu réagisses ainsi. C’est juste le surplus d’émotion, et tu n’y peux rien.

- Merci. Tu sais toujours trouver les bons mots.

Aussitôt, je me mets à rire, même que mes larmes continuent de couler sur mes joues, et Wylie me rejoint dans ma jubilation soudaine et déroutante. C’est si bon de rire avec lui.

Au bout de peut-être une minute, il annonce pourtant :

- Je t’aime, d’accord ? Je veux que tu t’en rappelles toujours. Tu peux avoir confiance en moi. Je t’aime, Linh.

- Je t’aime aussi, je dis en revenant au sérieux. Et je te fais confiance. Ça a toujours été le cas.


~ Wylie ~

Les pleurs de Linh ont fini par se calmer.

- Alors, on forme un couple maintenant ? je lui demande.

- Je pense qu’on peut dire que oui !

Elle a l’air aussi heureuse que moi de cette nouvelle. Maintenant, Linh et moi sommes un couple. Ce n’est plus un rêve, mais la réalité.

Alors que nous nous observons avec chacun un sourire niais au visage, le regard de Linh commence à changer. Je reconnais ce regard : c’est celui qu’elle a à chaque fois qu’elle tient quelque chose pour m’embêter.

- Hum… Tu as quelque chose à me dire, n’est-ce pas ?

- En effet, mon très cher nouveau petit copain !

Elle passa ses mains derrière mon cou, secoua ses jolies tresses, et me lança son regard irrésistible de fille belle mais innocente.

- Puisque… C’est moi qui t’ai avoué mes sentiments la première, dit-elle lentement. Je pense que le plus juste serait que ce soit toi qui annonces à nos familles, et nos amis, que nous sommes un couple.

J’ai écarquillé mes yeux.

- Que… Quoi ? Oh… Eh bien, je suppose que je n’ai pas le choix.

- Merci. Allez, c’est parti !

- Quoi… Maintenant ?

Linh éclate de rire. J’aime tellement son rire. Je ris à mon tour, et je me dis que je n’aurais pas pu espérer avoir une meilleure copine que Linh.

Evidemment. Car c’est celle que j’aime. Celle qui me plait.

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